Forestoise, je vis à deux pas du parc Duden avec mon jeune garçon et ma fille ado.
Je suis députée régionale depuis 5 ans, après un long parcours dans l’associatif comme directrice politique de la Ligue des familles pendant 10 ans.
J’ai rejoint le Parti socialiste pour agir encore plus dans les politiques sociales (sans-abrisme, toxicomanie, pauvreté…), sur la santé, les droits des femmes et des minorités LGBTQIA+, la monoparentalité, l’éducation et la culture.
Ancrée dans mon quartier et dans le tissu associatif et culturel, je m’engage pour rendre visibles et porter la voix des personnes les plus vulnérables.
Travailleuse et femme de dossier, je fais de la politique avec mes tripes, mon énergie et les forces d’un parcours peu conventionnel, de Paris, Marseille à Bruxelles, ma ville de cœur.
Je suis arrivée à Bruxelles en 2008, enceinte de ma fille Lola. Une fois avoir décroché une place en crèche, j’ai travaillé à la Ligue des familles où très vite je suis devenue Secrétaire politique et directrice des études. Là, j’ai porté des combats pour toutes les familles en allocations familiales, crèches, école, études supérieures, logement, pensions alimentaires, congés parentaux, sécurité sociale. J’ai creusé tous ces dossiers à fond et acquis des connaissances et compétences extrêmement utiles dans mon engagement politique.
Avant mon arrivée en Belgique, je vivais à Marseille après avoir grandi et étudié à Paris. Après des longues études en anthropologie, je me suis spécialisée sur les questions d’éducation et d’insertion des jeunes en difficultés, j’ai aussi conseillé et formé aux politiques d’égalité entre les hommes et les femmes et travaillé dans le développement urbain.
Proche de collectifs d’artistes, je me suis nourrie de cinéma, théâtre, arts plastiques et plus que tout de littérature. J’aime nager, marcher, passer du temps avec mes ami.es et surtout, être avec mes enfants pour les écouter, les regarder grandir et les accompagner joyeusement et au mieux dans leur vie.
Bruxelles d’abord. J’ai cherché la ville qui serait la mienne. Et c’est tombé sur Bruxelles. Un vrai coup de cœur. J’y ai fondé ma famille, c’est chez moi, chez nous maintenant. Députée mais surtout habitante, je travaillerai à nourrir l’identité bruxelloise parce que c’est ce qui nous relie ici, quelles que soient nos origines, nos langues, nos couleurs. Deuxième ville la plus cosmopolite du monde, c’est une chance de vivre parmi toutes ces diversités. Bruxelles est une des rares régions sans extrême droite. C’est unique et remarquable dans ce magma nauséabond que veulent nous imposer les populistes et fascistes partout en Europe et ailleurs.
Socialiste depuis toujours, je suis militante et mandataire depuis peu, 2019. Fille de parents engagés au PS français, j’ai préféré longtemps m’investir au sein d’associations de gauche, militantes pour les droits des femmes et de collectifs d’artistes. J’ai fait le choix, ici et maintenant en Belgique, de m’engager au Parti Socialiste, parce que le PS est, à mes yeux, le seul capable d’agir concrètement pour une société plus juste, de défendre et de moderniser la sécurité sociale, de se battre pour les plus fragiles, d’oser assumer ses responsabilités. Ce parti fait face à de nombreux défis qui sont aujourd’hui les miens.
Féministe, j’ai pris conscience des inégalités entre les femmes et les hommes à l’Université. L’égalité des droits, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et pour une société inclusive pour toutes les minorités LGBTQIA+, est au cœur de mon action politique. Je mettrai toute mon énergie pour que ma fille ait les mêmes droits que son frère et que l’un.e et l’autre soient libres d’être qui il et elle sont, en toute sécurité et liberté.
L’éducation
Parce que ça commence là. L’école doit corriger les inégalités sociales et non pas les amplifier. Mieux, ça commence même avant l’entrée en maternelle. L’accès à un accueil de qualité en crèche à tous les jeunes enfants est une chance pour leur futur, une nécessité pour leur(s) parent(s), un investissement pour nous tous.
Les droits des femmes
Le combat pour l’Intervention Volontaire de Grossesse -IVG- est sans doute celui qui me touche le plus. Sans maîtrise de notre corps nous ne sommes pas libres. Plus largement, je veux me battre pour que l’égalité des droits entre les hommes et les femmes soit effective ; cela implique de lutter contre la pauvreté des femmes, contre leur isolement, les injustices, les discriminations et les violences.
La lutte contre les inégalités,
la pauvreté et toutes discriminations
La pauvreté n’est pas une fatalité. C’est pour ça que je m’engage. Aussi, j’ai eu beau chercher mais je n’ai jamais compris le racisme. Raison pour laquelle j’ai fait des études d’anthropologie. Même chose pour les personnes Lesbiennes, Gay, Bi, Trans, Queer, Intersexes -LGBTQI+. Reconnaitre leurs droits est une exigence démocratique. Je pense que les juger et les condamner n’a aucun sens. La famille naturelle est un dangereux fantasme à combattre.
La démocratie
Je crois à la valeur du travail parlementaire mais je pense que la démocratie représentative doit se renouveler. Surtout évoluer vers plus de participation et de délibération des citoyens et des citoyennes. Je veux faire de la politique avec mon expérience de la « société civile » et renforcer ce lien entre les mondes associatif, académique, politique et citoyen.
La ville
Toute ma vie je l’ai vécue en villes. Petite dans une banlieue parisienne, puis Paris, Marseille, Bruxelles. J’aime le bruit et le mouvement. La vie culturelle, la densité et son fourmillement. Penser et agir sur le développement urbain, l’aménagement du territoire et l’environnement comme bruxelloise, anthropologue, citadine, maman-taxi, flâneuse et maintenant députée, est un pur bonheur.